Jacques Lamarche

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Formation

1999 - Bourse postdoctorale, Université de Toronto
1990-1998 - Ph. D. Linguistique, Université du Québec à Montréal                  
1988-1990 - M.A. Linguistique, Université du Québec à Montréal                  
1985-1988 - B.A. Linguistique, Université du Québec à Montréal                  

Domaines de spécialisation

Théorie linguistique, sémantique, morphosyntaxe du français et de l’anglais

Recherches en cours (ENGLISH VERSION)

Pendant les cinq années de mon mandat à la direction du département d'études françaises (du 1er juillet 2014 au 30 juin 2019), je n'ai pas eu de temps pour écrire les résultats de ma recherche. J'ai cependant continué à travailler sur mes idées principales à travers des lectures et des discussions dans des séminaires d'études supérieures, à faire quelques présentations (invitées et lors de conférences), des posters et un compte rendu de conférence.

On trouvera ici un résumé de ma perspective actuelle (janvier 2020):

La sémantique de l'application des étiquettes

Durant la dernière année, j'ai développé une argumentation voulant que la sémantique des langues naturelles devrait être ancrée directement dans le monde (réel), plutôt qu'à l'intérieur de la tête de l'individu (c'est-à-dire, une représentation mentale ou un concept) comme c’est généralement supposé dans la littérature actuelle. La raison derrière cette position est l'observation que rien, en principe, ne motive l’association d’une forme linguistique avec un sens spécifique: peu importe comment on le formalise, l’association d’un sens avec une forme linguistique au niveau lexical est arbitraire. Pour qu'une forme lexicale soit utilisable pour communiquer, il est nécessaire que chaque association entre une forme et un sens soit basée sur un consensus entre les locuteurs et locutrices de la communauté. Parvenir à un consensus n'est possible que si la forme et le sens sont des réalités publiques et externes, des notions qui existent en dehors de la tête des individus, où elles peuvent être examinées et débattues par des individus si nécessaire (voir Putnam 1975, Burge 1979, 1986 et Brown 2016 pour discussions pertinentes). À toutes fins utiles, donc, le sens lexical doit être extensionnel.

Pour mettre en pratique cette extensionalité du sens lexical, CLIQUEZ POUR CONTINUER